lues en 1978
LUI ET MOI: 3p Dialogue de Diderot avec un fripon devenu pauvre suite à une mauvaise critique écrite par Diderot. Il vient lui réclamer un dédommagement financier. Petite chose amusante.
LES DEUX AMIS DE BOURBONNE 11p L’histoire tragique de deux cousins, Oliver et Félix, très attachés l’un à l’autre, l’amitié de ceux qui n’ont rien que l’amitié. Très intéressant.
ENTRETIEN D’UN PÈRE AVEC SES ENFANTS 22p Le père Diderot soutient à ses enfants qu’il faut toujours respecter les lois, Diderot se montre républicain fantaisiste.
CECI N’EST PAS UN CONTE 20p L’histoire d’une femme méchante avec un homme bon, Tanié et Mme Reymer, et d’une femme bonne avec un homme méchant, Gardeil et Melle La Chaud. Tanié part aux Iles pour faire fortune et rendre sa femme riche. Melle La Chaud se dévoue absolument pour soulager les travaux encyclopédiques de son mari – elle apprend l’hébreu, le grec, l’anglais, l’italien et Gardeil l’abandonne. Un texte merveilleux, ton vif et vivant, une langue splendide, précise, concise. Un chef d’oeuvre de sentiments, de vérité: La Vie.
SUR L’INCONSÉQUENCE DU JUGEMENT PUBLIC 23p L’histoire de Desroches dans une affaire de justice. Troublé par une erreur judiciaire il déchire sa robe, renonce à ses fonctions et se fait huer par le public. A la guerre il est blessé puis soigné pa réa belle et vertueuse Mme De La Carlière. Il lui fait gagner un procès, ils s’aiment. Au lieu du mariage elle exige un serment de fidélité qui entrainera leur séparation irrémédiable s’il est rompu. 2 belles années passent et un enfant survient. Desroches obligé d’aller en ville tombe dans les filets d’une assez méchante courtisane. Ils s’écrivent. Mme De La Carlière trouve les lettres et exige la séparation à laquelle Desroches peine à se soumettre. Elle meurt peu après. Desroches malheureux est assommé sous les insultes de tous: le jugement public. Diderot estime qu’une petite infidélité ne méritait pas cette rupture et que le jugement public, ignorant et sot, cause beaucoup de souffrance. Excellent récit, passionnant et d’une merveilleuse vivacité d’expression.
MON PÈRE ET MOI 6p Dialogue d’un père avec sa fille: il lui témoigne des inconvénients de la richesse et de sa dette envers les pauvres.
LETTRE À MON PÈRE 5p Donne une leçon de religion à son frère prêtre à partir de textes fréquemment lus, il lui prêche la tolérance, l’humilité et la bienveillance.
LETTRE SUR LES AVEUGLES 62p Philosophique et d’une lecture trop exigeante.
ENTRETIEN ENTRE D’ALEMBERT ET DIDEROT 14p Texte philosophique. Diderot mène le jeu: il dit d’abord que Dieu n’est qu’une sensibilité existant dans chaque être et matière, ensuite la mémoire, l’organisation mentale, syllogisme, analogie.. Peu intéressant, abstrait.
RÊVE DE D’ALEMBERT 49p Mademoiselle De Lespinasse rapporte à Bordeu, médecin, les mots prononcés par D’Alembert en dormant. Bordeu explique. Exposition d’une théorie sur l’homme, être aux sens multiples, l’homme organisé comme une toile d’araignée, un réseau de fils, le développement d l’homme, changement de formes mais accomplissement de la destinée de l’être.
SUITE DE L’ENTRETIEN 8p Melle De L’Espinasse – Bordeu. Toujours un dialogue. Il ne faut pas proscrire ce qui procure du plaisir, s’opposant à la chasteté et à la continence qui ne rendent aucun service à la société ou à l’homme. Bordeu défend l’homosexualité plutôt que la masturbation ainsi que le mélange des des êtres: homme-chèvre. Ces discours philosophiques m’intéressent peu et je n’y comprends pas grand-chose, du fait du peu d’attention que je leur apporte. Heureusement Diderot inclue toujours des exemples humains, distrayants.