lu en décembre 1978
Le Vicomte De Valmont entreprend de séduire la Présidente De Tourvel, un phénomène de vertu. Il raconte ses progrès à la Marquise De Merteuil, vertueuse au-dehors, fort libertine au-dedans. Amie hypocrite Madame De Volanges elle aimerait que Valmont séduise Cécile De Volanges, jeune fille de 15 ans, pour se venger de Gercourt, ancien amant de la Merteuil auquel Cécile est promise en mariage. Le jeune chevalier Danceny est l’amoureux sincère de Cécile et il en est aimé. Valmont, tout en continuant son travail de séduction sur la Présidente De Tourvel, se fait l’intermédiaire de Danceny et Cécile et rapidement couche avec cette dernière qu’il a déniaisée. Il parvient également à son but avec la Présidente. Elle se donne à lui, amoureuse. Obéissant aux ordres de Mme De Merteuil il la lâche, elle devient folle et meurt peu après. Danceny est devenu l’amant de la Merteuil que Valmont voudrait ravoir. Duel entre les deux hommes. Danceny tue Valmont. Cécile effondrée entre au couvent. Danceny, dégoutée de la Merteuil dont il a lu les lettres, part à Malte. La Merteuil, déshonorée dans tout Paris, enlaidie par la petite vérole, ruinée par un procès, se réfugie en Hollande.
Une fin morale pour ce roman.
Très bon bouquin, remarquable par la construction psychologique des personnages et des intrigues, le mécanisme de l’amour chez l’honnête Présidente De Tourvel. Un roman subtil, riche en action. Laclos m’apparait comme un romancier supérieur à beaucoup d’autres classiques du 18ème. Les Liaisons n’ont peut-être pas la verve et le charme de Faublas mais se situent à un bien meilleur niveau littéraire. Un grand livre. Un classique qui tient ses promesses.