lu en février 2012
300 pages consacrées aux démêlées avec la drogue chez Keith Richards et près de 400 chez Kiedis. Je frôle l’overdose. C’est insupportable. Kiedis est le fondateur des Red Hot Chili Peppers avec Flea et Hillel. C’est une époque de la musique que je n’ai pas suivie, Nirvana, Pearl Jam, Jane’s Addiction ? Connais pas. J’étais sur la musique africaine, dans un mariage douloureux, complètement passé à côté. C’est intéressant de comparer les deux ouvrages. Kiedis est beaucoup plus linéaire, plus plat, c’est assez chronologique mais plutôt superficiel. Pour autant il y a de jolis moments de retrouvailles, d’amour et de tendresse. Là encore on s’aperçoit qu’il y a une différence nette entre les rencontres d’un jour et l’amour qui se produit rarement. La façon de composer, en studio, au dernier moment, n’est pas différente chez les Stones. Il y a les tournées, la notion de la bande de copains, plus ou moins liés selon les moments, la prodigieuse excitation de donner du bonheur au public, partager la musique, l’émotion. Le succès qui vient de manière toujours inattendue. Et puis la drogue qui mine tout, pour la plus grande frustration du lecteur. Un bon livre quand même car c’est un homme qui se peint avec ses hauts et ses bas.