Laurent Seksik   LES DERNIERS JOURS DE STEFAN ZWEIG  

lu en février 2011

Stefan et sa jeune femme arrivent à Petropolis en septembre 41. Ils ont quitté New York où ils ne se sentaient pas bien, bureaucratie et asthme. Petropolis se situe à proximité de Rio où ils ont des amis. Pourtant la guerre et la barbarie nazie les entourent. Ils se suicident en février 42. Un moment d’espoir au moment où les USA entrent en guerre, vite effacé par plusieurs victoires nazies. Le monde d’hier est mort, il ne reste plus d’espoir. Le mérite du livre c’est de donner la juste perception de leur malaise. La vie quotidienne, leur amour (la jeune femme qui pense que l’ancienne compte davantage et Stefan qui, pour la première fois, lui dit Je t’aime, juste avant la fin) et le sentiment de la traque devant la barbarie qui menace de tout engloutir. Un bon petit livre qui permet de mieux connaître Zweig. 

Laisser un commentaire