… Et puis, surprise de la lecture aléatoire, j’entendais une basse à la Melody Nelson c’était Léo Ferré, C’est Extra. Une chanson d’une sensualité inouïe. Je la redécouvrais, sa richesse m’apparaissait pour la première fois, parfait poème du désir et de l’érotisme estival. A l’arrière l’orgue Hammond, évocateur de nuits infinies, de balancements lascifs. Comment ne pas ressentir la nostalgie d’une époque qui ne reviendrait plus, étés lointains, synonymes de bonheur sans limite, un slow éternel et charnel dans une Côte D’Azur idyllique. Une chanson d’amour à ne jamais écouter seul…
*extrait de mon roman à paraître fin 2021: V60