lu en février 1988
Née en 1882, fille du célèbre médecin Samuel Pozzi. Nature fragile, tuberculeuse et surtout intellectuelle, terriblement exigeante envers elle-même, et le monde. L’adjectif absolu lui correspond tout à fait. Après un mariage raté aves le lourd Édouard Bourdet, dont elle a un enfant, Claude, elle s’éprend de Paul Valéry. D’abord la rencontre de deux intelligences. Bientôt elle est déçue par l’appétit mondain de Valéry, ses basses ambitions. Elle l’aime mais souffre. Elle rompt au bout de 8 ans. Encore bien des souffrances. Férue de sciences, elle passe son bac à 37 ans. Elle finira abandonnée, dans une solitude totale. Un grand livre qui m’a procuré de longues heures du bonheur de lire. Le malheur de Catherine bouleverse, quel idéalisme!