lu en juillet 1983
Constance est mariée à Clifford Chatterley. Ils vivent au manoir Wragby. Clifford est paralysé depuis la guerre. Ils sont intellectuels, fréquentent des intellectuels mais Constance s’ennuie. Son amant Mick, écrivain, déçoit son idéalisme. Elle rencontre Mellors, garde-chasse, ancien militaire, homme distingué. Elle devine en lui l’homme pur et grand, l’HOMME. Elle se donne à lui. Ils s’aiment. Il lui fait un enfant.
Lawrence, comme Fallet, parle d’amour, mais avec un tout autre talent. Rapprocher les deux noms est presque un crime de lèse-littérature. Lawrence exprime la réalité, la profondeur, la richesse de l’humain, l’amour, le sexe – sans déguisement sans honte. Excellente lettre de Mellors qui clôt le récit. Un excellent roman. Un écrivain: une force, une vitalité!