Weyes Blood: magnifique et troublante

Ma plus belle découverte musicale de 2019 fut Weyes Blood. Des chansons amples, des mélodies faites de nappes somptueuses qui vous emportent, une voix toute en nuances à la fois subtiles, délicates et majestueuses. Une chanteuse qui module sa voix douce pour accompagner la musique.

Magnifique. Dream pop.

2021: la pop de Weyes Blood continue de m’enchanter. Pop dans sa forme, dans son orchestration. Certains critiques, se répétant les uns les autres sans apparemment écouter la musique, parlent de folk. Pourquoi folk ? Parce qu’on entend parfois une guitare acoustique ? C’est de la pop avec la voix en avant, une voix qui vous envoute, vous berce, vous balance, vous fait tanguer avec par moment de ces chutes (bridge) qui vous retournent le coeur. On touche le sublime dans Some Winters, Diary, Can’t Go Home, Seven Words (1’51 ») où, en un instant, elle vous entraîne dans un abime de délices mélodiques. C’est magnifique à faire monter les larmes. Musique en nappes à la fois délicates et voluptueuses. Can’t Go Home où, sans refrain mais avec ce mouvement de balancement (que le mot est faible par rapport à la douceur de la voix) qui est au coeur de sa musique, elle frôle la perfection mélodique seconde après seconde, elle virevolte, elle danse avec une majesté unique.

Seven Words

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