lu en mai 1980
Marianne raconte sa vie dans des lettres à une amie. 1740. A l’âge de 2 ans on la retrouve dans un carrosse auprès de ses parents assassinés, inconnus, nobles étrangers. Elle est recueillie par la soeur d’un vieux prêtre. A 15 ans elle la suit à Paris mais elle meurt bientôt. Marianne est envoyée chez un vieil homme pieux et riche, Mr De Climal, qui l’installe chez une lingère et, pour la séduire, lui offre de beaux vêtements. Seule à l’église elle rencontre un beau jeune homme, Valville. Elle se blesse au pied, il la conduit chez lui. Attraction réciproque. Plus tard, refusant l’amour de Climal, elle est chassée puis recueillie par une femme très bonne, Mme De Miran, qui la place dans un couvent. Grande affection. Mme de Miran n’est autre que la mère de Valville. Séduite par Marianne elle accède au souhait des jeunes gens de se marier malgré l’absence de naissance de Marianne. mais arrive au couvent une jolie Melle Varthon dont Valville s’éprend. Désespoir de Marianne à qui se présente un officier sincère et honnête de 50 ans. Elle se donne 8 jours de réflexion. Une religieuse commence alors le récit de ses propres mésaventures pour consoler Marianne: malheur à la naissance, amour contrarié… Le roman s’arrête sans qu’on sache ce qu’il adviendra de Marianne.
Livre un peu lent, un peu bavard mais très intéressant, souvent passionnant. On veut connaître la suite.