lu en janvier-avril 1980
Tome 1 (La Pléiade)
1868: enfance, éducation, La Révolution. Voyage en Amérique: 1791-92. Mariage. 92: émigration armée alliée 93: retour en Angleterre, misère, écriture 95: aime Charlotte Ives, étudie 97: Essai Sur Les Révolutions 98-99: Le Génie Du Christianisme Mort de sa mère 1800: retour à Paris, succès d’Atala, célébrité, mondain; Mme De Beaumont, Fontanes, Joubert 1802-3: le Génie contesté 1803: Napoléon le nomme Ambassadeur à Rome 1804: nommé ambassadeur dans le Valais il démissionne, Duc D’Enghien 1806: voyage: Trieste, Smyrne, Constantinople, Jerusalem, Espagne 1811: Académie Française, Portrait sévère de Bonaparte 1814: rejoint Louis XVIII
Tome 2
1816: Pair de France, dirige Le Conservateur 1821: Ambassadeur à Berlin 1822: ambassadeur à Londres et Congrès de Vérone 1823: ministre des Affaires Etrangères et destitué; Madame Récamier 1828: ambassadeur à Rome 1829: démissionne car injustement traité 1830: il refuse Louis-Philippe; séjour en Suisse; Paris: emprisonné comme lié à la Duchesse De Berry 1832: 2nd séjour en Suisse au service de Berry; Paris-Prague-Venise-Prague; regards sur la vie politique; Armand Carrel, George Sand, Talleyrand Conclusion: prospective politique, chrétien.
Le début m’a enthousiasmé, m’a pris. Un ton mélancolique de vieil homme qui songe au temps disparu. Tout ce qu’il évoque est intéressant, ainsi des longs chapitres sur Bonaparte, vivants, passionnants et très éclairants. Le 2nd tome m’a déçu, peut-être car je l’ai lu moins régulièrement, trop souvent interrompu par d’autres lectures. Trop de politique et de diplomatie, pas assez de vie. très sérieux et froid, il est loin le beau voyage en Amérique.
N’en reste pas moins un grand livre et un grand homme, à la fois romantique et politique, la muse et le Roi. Chateaubriand se montre honnête, réfléchi, tolérant et juste. Séduisant. Dommage qu’il bannisse la confession intime sur ses amours au profit de la France.