lu en décembre 1979
Près de Vevey, Saint-Preux, précepteur, 20 ans, tombe amoureux de son élève Julie, 18 ans, sentiment réciproque. Amour pur, extraordinaire élévation d’esprit, vertu totale. Amour qui ne va pas sans difficultés tant est grande la peur du Mal. Julie éloigne son ami pour donner le change à l’entourage. Amour chaste malgré un baiser et des relations sexuelles discrètes. Claire, amie et cousine, proche du couple, en partage tout. Saint-Preux, au cours d’un second exil obligé rencontre un Anglais élégant, Milord Edouard, ils se lient d’amitié. Le Baron D’Etange ne peut marier sa fille à un roturier mais Edouard propose son château en Angleterre au jeune couple. Julie par respect pour son père refuse. Claire, soucieuse d cela vertu de sa cousine, ordonne à Saint-Preux de cesser la correspondance. La mère de Julie ad découvert la liaison et meurt peu après. Claire se marie, Julie aussi, à Monsieur de Wolmar. Saint-Preux voyage autour du monde pendant 4 ans. Claire perd son mari, Saint-Preux revient à Clarens. Wolmar connait leur histoire et leur commun souci du Bien en fait de grands et loyaux amis. Ils vivent ensemble. Ils attendent Edouard que Saint-Preux rejoint à Rome pour l’aider à se démêler d’une malheureuse liaison. Saint-Preux explique à Edouard la remarquable organisation de la maison de Clarens. on le destine à être précepteur des enfants de Claire et Julie. Julie essaie d’arranger le mariage de Saint-Preux et Claire mais il refuse, se sentant incapable de la rendre heureuse. Julie meurt de maladie, après avoir tenté de sauver son fils de la noyade. Dans une dernière lettre à Saint-Preux elle confesse qu’elle l’aime encore.
Long roman épistolaire. On ne s’accroche, au-delà de l’obligation professorale, que par curiosité du dénouement. Les événements tardent à venir. Innombrables répétitions, discours amoureux théorique. Interminable étalage de vertu, de sentiments distingués. Leur faute apparait même invraisemblable. Les lettres de Saint-Preux à Edouard sur l’exploitation agricole, l’économie, l’organisation de la maison, l’éducation des enfants ne sont qu’infinis catalogues du bien-être vertueux. Pénible. Serait peut-être agréable sur 100 pages (et non pas 600). J’ai noté cette petite chose amusante p 47: « Les gens faux sont sobres et la grande réserve de la table annonce assez souvent des moeurs feintes et des âmes doubles. »
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